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Santorin

21 mai 2006

Perissa

image0011Périssa est une station balnéaire située au sud-est de l’île, à 15 km de Fira, au sud du mont Mesa Vouno. Complètement déserte en hiver, elle connaît une grande affluence l’été. Elle possède une plage de sable noir longue de 9 km, la plus grande de l’île. Le paysage est impressionnant, surtout le soir quand le mont Mesa Vouno, qui s’avance dans la mer, est illuminé.

C’est une des plages les plus touristiques de Santorin mais elle est moins fréquentée que celle de Kamari. Il y a une auberge de jeunesse et un camping sur la plage.

La majorité des gens se baignent du côté jouxtant le mont Mesa Vouno, où se trouvent la plupart des tavernes. Vers le sud, la plage est de moins en moins fréquentée mais pour combien de temps encore ? Des hôtels et restaurants commencent à prendre racine et laissent présager une future Kamari bis. Près de la falaise, on peut encore voir les pêcheurs étaler leurs filets au soleil.

A Périssa, on peut également visiter la chapelle Agia Irena (16ème-17ème siècle) et l’église Timiou Stavrou.

On peut rejoindre le site de l’ancienne Thira et Kamari à pied par un sentier dans la montagne (environ 1 h ou 1 h 30 de marche). La vue en cours de route est splendide mais il faut prévoir de l’eau et un chapeau.

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7 mai 2006

Entre Fira et Oia

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La route en corniche, parfois vertigineuse, longe la côte et offre des vues aériennes sur la Caldera et sur la campagne soigneusement cultivée qui descend en larges paliers jusqu’à la mer.

Belle ballade à pied de 3 h environ. 10 km au total. Effectuer l’excursion tôt le matin ou en fin de journée pour éviter les chaleurs. Emporter de l’eau et un chapeau.

* Firostefani
(environ 15 min de marche à partir du funiculaire)

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Bâti au bord de la falaise, ce village se fond désormais à l’agglomération de Fira, formant son quartier nord. S’étirant tout en longueur sur la Caldera, ce sympathique petit quartier piéton offre des vues époustouflantes sur le cirque géant. Pour s’y rendre, dépassez Agios Stilianos, longez les falaises et traversez les Frangika jusqu’à l’église catholique Agion Theodoron qui en marque le débouché. La place de Firostefani n’est plus qu’à 50 m, avec sa grande église Agios Ierassimos, cernée de cyprès.
En sortant de Firostéfani, suivez le sentier en corniche.

* Le Monastère St-Nicolas (Agios Nikolaos)
Niché dans une cuvette, il fut fondé en 1651 par les Ghizi. Construit au départ sur l’abrupte rocher de Skaros, il fut transféré à son emplacement actuel en 1815. Autour de sa grande cour carrée s’ouvrent l’église abbatiale (belle iconostase de bois sculpté) ainsi que les communs et les 40 cellules moniales.

* Imerovigli
(A 2,4 km de la place Théotokopoulo)
Avant d’être un village, cette localité, qui est situé à l’altitude la plus élevée de la Caldera, et dont le nom signifie « observatoire de jour », accueillait une vigie, destinée à guetter les pirates, qui permettait aux habitants de se réfugier à temps dans la citadelle voisine de Skaros.
Une des curiosités d’Imerovigli est l’église de Panagia tis Maltesas, appelée aussi de nos jours Malteza. On y trouve l’icône de la Sainte Vierge amenée à Imerovigli depuis Malte par un capitaine qui a aussi construit cette petite église.

* Skaros
En longeant la Caldera, vous trouverez le sentier qui y mène.
Un escalier descend vers cet éperon abrupt, avancée imprenable où se dressait jadis l’une des cinq forteresses de l’île (détruite par les Turcs). Construite par Skauro (un noble romain devenu gouverneur de l’île), elle fut pendant un certain temps, au Moyen-Âge, la capitale de l’île.
Un sentier à flanc de falaise contourne la butte de Skaros et conduit au terme d’une promenade très impressionnante, à la chapelle de Panagia Théoskepasti qui surplombe l’abîme et qui fut érigée par un marin de l’île sauvé d’une tempête grâce à la Sainte Vierge. Cette église, ouverte une fois par an, peut être visitée sur demande.

Après Imerovigli, continuez de suivre le sentier en corniche. Le chemin jusqu'à Oia est alors plus sauvage. On y croise quelques petites chapelles.

7 mai 2006

Emborio

emborio

emborio1A 12 km de Fira, ce village pittoresque domine une plaine fertile au pied du mont Profitis Ilias et offre une vue sur les deux côtés de Santorin.

En raison de son emplacement privilégié, Emborio fut et demeure le pôle commercial incontestable de l’île. C’est l’un des plus grands villages de Santorin, et le plus peuplé (la plupart des commerces saisonniers de Périssa sont tenus par des gens d’Emborio). On y trouve plusieurs magasins, un centre médical et une école.

Sur les hauteurs de la ville, on trouve l’ancienne ville avec des petites ruelles pittoresques. Il s’agit d’une enceinte fermée (restes d’une forteresse vénitienne) abritant des maisonnettes, les unes imbriquées dans les autres. On peut aussi y admirer l’église de Panaghia (15ème siècle) avec son clocher si haut qu’on emborio2l’aperçoit de très loin, bien avant d’arriver à Emborio. Grâce à deux immenses portes en bois (qui n’existent plus) les habitants arrivaient à résister aux assauts des pirates. Aujourd’hui, certaines de ces maisons sont rénovées et habitées par des insulaires ou des étrangers.

Au nord du village, allez admirer les ruines du château, le seul « Goulas » de l’île qui soit resté presque intact. Cette imposante fortification de pierre blonde et de forme carrée a été bâtie sous la domination turque. Avec son palmier, l’édifice a quelque chose d’un ksar berbère… si ce n’étaient les moulins en ruine, bien cycladiques, eux, qui s’alignent sur la colline d’en face.

7 mai 2006

Athinios : Galerie de photos

7 mai 2006

Athinios

athinios1

athinios11Ce nouveau port de Fira n’est en fait qu’un couloir de passage pour les touristes qui visitent l’île. Attention aux prix excessifs !

Les départs et les arrivées de ferries se font d’Athinios uniquement, à une dizaine de kilomètres de Fira. En principe, il y a toujours un bus qui voue emmène à Fira, même pour les arrivées en soirée, en haute saison (dès septembre ou dans la nuit, c’est autre chose…). Pour les départs, en raison des embouteillages fréquents sur la sinueuse route du port, il faut partir tôt de votre pension pour ne pas rater votre ferry, qui partira rarement en retard, lui. Attention aux bus bondés : on peut vous en refuser l’entrée. Dans tous les cas, il y a la possibilité du taxi, mais gare à l’arnaque ! Compter normalement dans les 10 €.

* Héraklès... mascotte de l'île
Si vous passez par Athinios, vous aurez peut-être la chance de rencontrer Héraklès, un petit cheval docile à la robe baie qui se promène sans but précis et qui s’amuse avec les touristes, mordillant les sacs à dos pour trouver quelques biscuits… Depuis le 5 mai 2001, il est devenu officiellement la mascotte de l’île.

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6 mai 2006

L'ancienne Thira

anciennethira3anciennethira2

image003Ouvert de 8 h 30 à 14 h 30, fermé le lundi.
2 € (billet groupé avec le Musée préhistorique et le Musée archéologique de Fira et le site archéologique d’Akrotiri : 8 €).

Accès près de Kamari par une route en lacet, laissez la voiture au col d’où part le sentier menant aux ruines. Accessible en bus. Evitez le scooter, car la route est pavée, sinueuse et très pentue.
Depuis Perissa, prenez le sentier qui commence à la hauteur de l’hôtel Mariana, le long de la dernière rue au nord de la station, au pied de Mesa Vouno.

Si l’ancienne Thira n’est plus que ruine, cette ville de garnison hellénistique vous séduira par la majesté de son cadre. La cité antique se perche sur une étroite crête calcaire reliant le mont Profitis Ilias à Mesa Vouno, dominant la mer de 369 m. Fondée au 9ème siècle av. J.-C. (époque homérique) par les Doriens, cette forteresse naturelle atteignit son apogée sous les Ptolémées (300-150 av. J.-C.), dynastie macédonienne d’Egypte qui y avait installé une base navale (les bateaux mouillaient à Kamari et à Perissa). Mais elle déclina sous les Romains, avant d’être abandonnée au 13ème siècle.

Les fouilles entreprises en 1816 par le baron Hiller von Gärtingen ont permis d’exhumer une ville s’étendant sur 800 m. Celle-ci est traversée par une rue centrale, coupée de nombreuses ruelles transversales, dont certaines comportent des marches d’escalier en raison de l’inclinaison du relief.

image005La visite débute par le quartier byzantin (fortifications, églises), qui précède le sanctuaire du 3ème siècle taillé dans la roche, construit par Artemidoros de Perge, amiral de la flotte ptolémaïque . Cet enclos sacré a conservé son autel et les bas-reliefs représentent un aigle, un lion, un dauphin et un phallus, symbolisant Zeus, Apollon, Poséidon et Priape.

De retour vers la voie principale, montez vers la caserne de la garde, dont le gymnase se tient sur la gauche. En redescendant, prenez à gauche vers l’agora nord. Elle marque l’endroit où la ville avait sa largeur maximum… soit environ 150 m ! Sur la droite, vous trouverez d’abord le temple de Dionysos, puis la maison du Phallus (surnom dû à une inscription sans équivoque), et enfin les colonnes du portique royal, tandis qu’à gauche s’étend l’agora sud.

En suivant la voie sacrée, vous passerez ensuite devant le théâtre datant de Ptolémées et remanié par les Romains et, plus près de la falaise, les vestiges du sanctuaire des dieux égyptiens Isis, Sérapis et Anubis. Derrière le théâtre se cachent encore les thermes, datant de l’époque romaine, et, plus loin en descendant, la chapelle de l’Annonciation. Réduite à un simple sentier, la voie sacrée conduit ensuite au temple d’Apollon Karneiros, surplombant la mer au bout de la péninsule. A proximité se trouve la  place des Gymnopédies qui était un lieu sacré de Thira : c’est là que des garçons nus dansaient et chantaient les louanges d’Apollon, les nuits de pleine lune. On peut encore y distinguer les graffitis des participants remontant jusqu’à 800 av. J.-C.

Pour finir, revenez par le sentier en corniche en longeant la falaise.

6 mai 2006

Fira : Horaires du téléphérique

Horaires du téléphérique de Fira

Du 1er avril au 31 mai et du 1er au 31 octobre :
6 h 30 - 6 h 40 - 6 h 50
Puis, de 7 h à 21 h : toutes les 20 min

Du 1er juin au 30 septembre :
6 h 30 - 6 h 40 - 6 h 50
Puis, de 7 h à 22 h : toutes les 20 min

Du 1er novembre au 31 mars :
De 7 h 30 à 10 h 30 : toutes les 30 min
De 14 h 30 à 18 h 30 : toutes les 30 min

6 mai 2006

Fira : Transports

transports

* Gare routière
Le service de bus est efficace (départs pour tous les villages de l’île) et pas cher, mais totalement centralisé sur Fira.
L’horaire complet de tous les départs est affiché à la bus station ; sinon, dans les agences-offices du tourisme.
Les billets s’achètent dans le bus même. Garder son ticket, il peut y avoir des contrôles.

* Location de véhicules
Compter 10 à 15 € par jour, pas plus. On peut trouver moins cher, mais faites attention aux contrats.
- Lignos Markos
    En retrait de la rue Danezi.
    Gérant sérieux, scooters et motos plutôt bien entretenus.
- Tony’s car
    A la sortie de Fira en direction de Firostéfani.
    Petite agence familiale. Tony loue tout type de voitures et de deux roues de qualité à des prix compétitifs. Une bonne adresse.
- Kafieris

    A 1 km du centre sur la route de Firostéfani
    Petit stand bon marché. Mohammed est sympa et qualifié.
Par contre, évitez Kalaitzis Moto et le loueur en face (de l’autre côté de la rue) du bar The Dubliner’s, dans la rue principale.
Beaucoup d’autres loueurs dans les gros villages de l’île.

* Taxis
Sur la place, en descendant vers les bus.
Difficile de négocier, mais ça peut être intéressant si on le prend à plusieurs.

6 mai 2006

Fira : Adresses utiles

adresses1

* Capitainerie
Port authority, odos 25 Martiou. Tel : 22-86-02-22-39. Près de la place, dans une boîte d’allumettes blanc et bleu. Ouvert 24h/24.
Utile pour se renseigner sur les départs des ferries, qui changent selon le mois, le sens du vent, etc…

* Poste
odos 25 Martiou. Un peu avant l’arrêt des bus, dans un renfoncement. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 14 h.

* Police touristique
odos 25 Martiou. En face de la poste.

* OTE (téléphone)
Prendre ados 25 Martiou ; l’OTE est à 300 m sur la droite après la place principale. Ouvert du lundi au vendredi de 7 h 30 à 15 h 10.

* Distributeurs automatiques
Un peu partout dans la ville.
Celui de la Commercial Bank donne les instructions en français.

* Pharmacie
50 m après l’arrêt de bus, en montant vers la place.

* Consigne à bagages
Sur la place et dans la rue principale, une multitude d’agences vous proposent ce service. Compter environ 2 € par jour et par bagage.

* Agence touristique : Dakoutrous travel
Sur la rue principale face à l’arrêt de bus.
Propose tout type de services (excursions, plongée, locations de villas, billets d’avions et de bateaux, etc…). Service de qualité depuis 20 ans.

* Internet :
Lava Internet Café : voir « Où boire un verre ? ».

5 mai 2006

Fira : Le Musée Préhistorique

fira32Le Musée Préhistorique de Fira

En face de la station de bus, vers le sud.

Ouvert de 8 h 30 à 15 h, fermé le lundi. Entrée : 3 € (le billet permet de visiter également le Musée archéologique). Billet groupé avec les sites archéologiques d’Akrotiri et de l’ancienne Thira : 8 €.

Ce musée retrace l’histoire de l’île depuis le néolithique jusqu’à la grande époque d’Akrotiri.

On peut y admirer les fameuses fresques d’Akrotiri (Singes bleus…), jusque là exposées au Musée archéologique national d’Athènes, à voir absolument avant d’aller visiter les ruines proprement dites. Admirez cet ensemble exceptionnel de fresques murales, vieux de quatre millénaires, révélant un foisonnement de sujets et de couleurs qui n’est pas sans rappeler celui des œuvres crétoises, leurs contemporaines.

On peut également y découvrir des objets de la vie courante datant des 2ème ou 3ème millénaire avant notre ère, meubles, poteries et diverses gamelles de bronze ou de terre cuite aux formes parfois originales et plaisantes.

Un conseil : compléter la visite pas un passage impromptu à la bijouterie Porphyra, dans la rue en bord de falaise (c’est tout près). Panos parle couramment le français (attention il est intarissable) et s’inspire des fresques pour concevoir ses bijoux. Partagez sa perception de l’homme et des civilisations à travers les âges, enfin… si vous avez la journée devant vous !

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